Les matériaux isolants pour une isolation par l’extérieur des façades doivent être choisis avec soin. En effet, ce sont les façades, avec le toit, qui vont permettre d’isoler l’intérieur de la maison des agressions extérieures (pluie, vent, grêle, neige, pollution, humidité…) et permettre de conserver la chaleur. Zoom sur les solutions disponibles sur le marché.
L’obligation d’isoler par l’extérieur les façades
Il faut savoir que lorsqu’un ravalement de façade important est prévu, il est devenu obligatoire de procéder en même temps à l’isolation par l’extérieur. Le décret n° 2016-711 précise que cela concerne :
- Les façades constituées pour plus de la moitié de ciment, de béton, de métal ou de terre cuite ;
- Et les travaux de ravalement qui visent à restaurer 50 % de la surface des façades ou plus.
Les façades en torchis, en bois et en plâtre n’entrent donc pas dans cette obligation ainsi que les petits travaux de rattrapage de façade localisés.
Dans tous les cas, une isolation par l’extérieur vous permet d’être en règle avec la législation et, de plus, va vous permettre de faire des économies d’énergie.
Les solutions du marché
Placés contre le mur extérieur, sous un enduit ou un bardage (PVC, bois, fibrociment, pierres…), les isolants peuvent être en différentes matières.
On trouve les isolants issus de la transformation du pétrole tels que le polyuréthane, le polystyrène…
Il y a aussi les isolants minéraux que sont la laine de roche et la laine de verre.
Et enfin, il est possible de choisir des matériaux naturels comme le liège, le bois en fibres, le chanvre, les plumes d’oie ou de canard ou encore la laine de mouton.
Le choix pourra être conditionné à des choix éthiques, mais il doit surtout dépendre des caractéristiques du matériau et de la zone géographique.
Caractéristiques et utilisation des différents matériaux
Sur chaque type de produit sont accolés des lettres et des chiffres indiquant la performance.
La lettre « R » pour la performance d’isolation thermique, la lettre « µ » pour la résistance à l’humidité et la lettre « M » la résistance au feu.
Ainsi, il faudra privilégier les matériaux qui ont un indice « R » élevé en régions froides, en zones humides et pluvieuses, un petit indice « µ » et en régions sujettes aux incendies, l’indice « M0 » ou « M1 ».
